"Les travaux n’ont pas été choisis par hasard : ils dialoguent avec le lieu de multiples façons. Dès l’arrivée  et selon  un legato qui passe sans froisser l'air surgit ce qu’Augustin Pasquier propose : un regard évolutif sur la façade du châ­teau. Il semble se rattraper, tel  Tarzan,  aux lianes de la nature. Le visiteur idem, avant qu’il ne pénètre dans l’antre du lieu pour des festins esthétiques plus intimes où  tanguent d’étranges  sensations." —  Jean-Paul Gavard-Perret (source)

Vis-à-vis I Visarte, Carte blanche à Visarte-Fribourg, exposition présentée au  Musée de Papier Peint,  Mézières, Fribourg, du 10 janvier au 31 mai 2015.

Renverser la logique du papier peint en proposant de recouvrir non pas l’intérieur, mais l’extérieur de l’architecture, en intervenant sur quelques volets de la façade principale du château (une vingtaine de toiles de 180 x 55 cm et 140 x 55 cm), accrochées au volets, sans les abîmer ni les percer.

Le projet souhaite aussi questionner la logique du décoratif avec son principe de répétition d’un motif qui plaît à l’œil. Mais au cœur de cette logique, ne pas empêcher notre regard de s’arrêter sur une figure qui fait sens : des motifs figuratifs ou archétypiques, qui font sens et ressortiront de la façade, donnant un regard inédit sur le château.

La peinture envers et contre tout.

Face aux facilités de reproduction que nous offre la technologie, privilégier le travail à la main et les techniques naturelles (colle de peau animale, huile, lin) et soumettre ces matériaux aux attaques des éléments naturels (vent, neige, pluie, froid, gel).

Questionner la logique du décoratif avec son principe de répétition d’un motif qui plaît à l’œil. Mais au cœur de cette logique, ne pas empêcher notre regard de s’arrêter sur une figure qui fait sens : des motifs figuratifs ou archétypiques, qui font sens et ressortent de la façade, donnant un regard inédit sur le château.

La peinture envers et contre tout.